Faune & Flore

Avifaune

Le projet répond à des normes strictes pour assurer le respect des espèces naturelles, notamment des oiseaux présents dans la région.

Méthodologie

L’étude d’impact sur l’avifaune et le suivi des oiseaux nicheurs rares et migrateurs ont été effectués par le bureau Ecoscan. En 2015, une observation portant sur le suivi de la migration diurne et nocturne, menée à l’aide d’un radar de la station ornithologique suisse de Sempach, est venu compléter cette étude.
Les oiseaux nicheurs les plus sensibles recensés dans le périmètre ou à proximité sont le Milan royal, la Bondrée apivore, la Buse variable, l’Alouette lulu, le Pipit des arbres et le Hibou grand–duc.
En outre, au printemps 2018, la présence d’Aigles royaux a été découverte dans la région. Une large étude de suivi portant sur le périmètre de vie de ces oiseaux a été lancée par les trois porteurs de projets éoliens de la région, soit Eoliennes de Provence, Grandsonnaz et La Montagne de Buttes.

Photo Alouette lulu Alouette lulu © Lionel Maumary
Photo Pipit des arbres Pipit des arbres © Lionel Maumary
Photo Aigle royal femelle Aigle royal femelle © Lionel Maumary
Photo Bondrée apivore Bondrée apivore © Lionel Maumary
Photo Milan royal Milan royal © Lionel Maumary
Photo Buse variable Buse variable © Lionel Maumary
Résultats

Dans l’ensemble, les impacts prévisibles sur les oiseaux sont considérés comme faibles. Dans la région de Bellevue, l’implantation des éoliennes a notamment été adaptée pour prendre en compte la zone de nidification de l’Alouette lulu. Quant à l’Aigle royal, l’étude a montré qu’il ne survole que très rarement la zone du projet. Ci-dessous les mesures protectrices.

Chauves-souris

Photo chauve-souris Oreillard brun © Ecoscan

Une étroite collaboration avec des experts permet d’étudier l’impact potentiel sur les chauves-souris et, le cas échéant, de prévoir des mesures protectrices.

Méthodologie

Le périmètre du projet a été étudié par le bureau Natura sur la base des directives cantonales et au moyen de différents échantillonnages au sol mais également à l’aide de « Batcorders » (enregistreurs des cris ultrasons) fixés sur 5 mâts de mesure à une hauteur de 80 ou de 50 mètres. Les études ont été menées sur plusieurs années et sont représentatives de l’activité des chauves-souris sur le site de Provence dans son ensemble.

Résultats

L’observation des chauves-souris a montré une activité variable sur le site de Provence : faible dans les milieux ouverts, elle est plus forte dans les milieux boisés, particulièrement durant les mois d’été.
Les espèces identifiées comme les plus sensibles par rapport à l’exploitation du parc éolien sont la Pipistrelle commune, la Sérotine bicolore, la Sérotine boréale et la Noctule de Leisler. Ci-dessous les mesures protectrices.

Limitation des impacts et mesures de compensation

Des études détaillées

Outre les observations menées durant plusieurs années sur l’avifaune ou les chiroptères, les études ont également couvert l’ensemble des impacts liés à la construction et l’exploitation du parc Eoliennes de Provence, conformément à la réglementation en vigueur. Ainsi, les thématiques telles que les eaux, les sols, l’air, les forêts, la faune et la flore ont fait l’objet d’analyses détaillées.

Protéger les espèces et la biodiversité

Afin de limiter l’impact du chantier et de l’exploitation du parc sur la faune et la flore, un ensemble de mesures est prévu pour les préserver, sur la base des études mentionnées ci-dessus. Ainsi, les périodes de chantier seront par exemple adaptées au cycle de reproduction des oiseaux, notamment celui du Grand Tetra.

L’arrêt des éoliennes sera également programmé selon les périodes de migration, l’activité des chauves-souris, les conditions météorologiques ou d’autres périodes prédéfinies pour protéger la faune.

D’autre part, pour compenser l’occupation du sol et les défrichements nécessaires dans certaines zones, des milieux favorables aux espèces concernées seront recréés à proximité des sites touchés, comme des îlots boisés ou des cavités à chauve-souris. La création d’un îlot de sénescence (une zone volontairement abandonnée à l’évolution spontanée de la nature) permettra de favoriser la biodiversité tant au niveau de la faune que de la flore (champignons, insectes, lichens, mousse et oiseaux). En complément du suivi environnemental de réalisation (SER) exécuté pendant toute la durée du chantier, des contrôles d’efficacité des mesures seront également menés une fois la mise en service du parc effectuée.

Photo paysage Plusieurs arbres seront replantés pour compenser le défrichement lié à la construction des éoliennes © Ecoscan

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